inOUI, le nouveau slogan de la SNCF pour promouvoir la nouvelle offre ferroviaire en faveur
du TGV est partagé par les Français.
En effet, nous venons d’apprendre qu’en 10 mois, depuis le 1er janvier 2017, le TGV a
bénéficié de 8 millions de passagers supplémentaires, selon la déclaration de Rachel Picard,
directrice générale de Voyages SNCF .
La création des lignes nouvelles Paris-Bordeaux et Paris-Bretagne ont apporté 1,5 million de
passagers supplémentaires, dont 1 million pour la ligne Paris-Bordeaux. Même la Métropole
de Toulouse qui est à 4h10 de Paris a vu le nombre de voyageurs doubler.
Tout cela justifie la nécessité d’investir pour réaliser des infrastructures ferroviaires
nouvelles qui sont les seules à pouvoir permettre un report modal, sécuriser et renforcer les
TER, les trains intercités, le fret et la grande vitesse. C’est une urgence pour le Grand SudOuest
de la France et ses relations avec l’Espagne, et pour les métropoles du sud.
Le bricolage qui consisterait à dépenser plus de 2 milliards sur les lignes existantes entre
Bordeaux et Toulouse empêcherait pour des raisons techniques et de sécurité de faire
fonctionner tout le trafic sur cette même voie !
Il suffit d’écouter à la fois les cadres de la SNCF et les dirigeants de la F.N.A.U.T. (Fédération
Nationale des Associations d’Usagers des Transports) pour comprendre l’impossibilité de
faire et le gaspillage de l’argent public.
OUI il faut investir dans les infrastructures pour les trains du quotidien, ce que la Région a
déjà fait depuis 10 ans, pour le fret et pour la grande vitesse plébiscitée par les Français.
OUI il faut faire évoluer le modèle économique pour les investissements, l’offre
commerciale et celle des opérateurs.
Nous attendons l’arbitrage et la décision du Président de la République, avec un calendrier,
pour engager les travaux de la ligne Bordeaux-Toulouse, et ensuite ceux du chaînon
manquant Montpellier-Perpignan.