L’Assemblée générale a élu lundi, à bulletin secret, 15 membres du Conseil des droits de l’homme, qui y rejoindront leurs 32 pairs, pour une durée de trois ans à compter du 1er janvier 2018.
Le Sénégal avec 188 voix ; l’Angola, 187 ; le Nigéria, 185 ; et la République démocratique du Congo, 151, entrent ainsi au Conseil des droits de l’homme.
Les candidats, qui doivent obtenir la majorité absolue des voix, soit 97, sont élus sur « la base de leur contribution à la promotion et à la protection des droits de l’homme. »
Les quatre sièges vacants de la région Asie-Pacifique, ont été remportés par le Népal, avec 166 voix ; le Qatar, 155 ; le Pakistan,151 ; et l’Afghanistan, 130.
Le Pérou avec 180 voix ; le Mexique, 179 ; et le Chili, 175 ; occuperont les trois sièges vacants de l’Amérique latine et des Caraïbes.
S’agissant de l’Europe orientale, c’est la Slovaquie avec 185 voix et l’Ukraine, 177, qui emportent les deux sièges à pourvoir.
L’Espagne, avec 180 voix et l’Australie, 176, vont siéger pour le Groupe des États d’Europe occidentale et autres États.
Outre les nouveaux élus, les membres du Conseil sont les pays suivants : Afrique du sud, Allemagne, Arabie saoudite, Belgique, Brésil, Burundi, Chine, Côte d’Ivoire, Croatie, Cuba, Egypte, Emirats arabes unis, Equateur, Etats-Unis, Ethiopie, Géorgie, Hongrie, Iraq, Japon, Kenya, Kirghizistan, Mongolie, Panama, Philippines, République de Corée, Royaume-Uni, Rwanda, Slovénie, Suisse, Togo, Tunisie et Venezuela.
Le Conseil, dont les membres sont élus selon le principe de la répartition géographique équitable, est composé comme suit : 13 sièges pour l’Afrique, autant pour ceux l’Asie-Pacifique, 8 sièges pour l’Amérique latine et les Caraïbes, 7 pour l’Europe occidentale et autres Etats et 6 sièges pour l’Europe de l’est.
Le Conseil des droits de l’homme, qui siège à Genève, a été créé en 2006 pour remplacer la Commission des droits de l’homme. Organe subsidiaire de l’Assemblée générale, il est chargé de veiller à la promotion et à la protection des droits de l’homme partout dans le monde, notamment à travers ses procédures spéciales tels que l’examen périodique universel auquel les pays se prêtent sur une base volontaire et reçoivent des recommandations de leurs pairs ; les rapporteurs spéciaux et experts indépendants ou encore les commissions d’enquête. Chaque année, le Conseil tient trois sessions ordinaires en mars, juin et septembre.