La situation humanitaire dans l’ouest de la République centrafricaine (RCA) s’est de nouveau dégradée depuis le début du mois de septembre, a alerté mardi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).
La prise de plusieurs localités, notamment les villes de Bocaranga et de Niem, par des groupes armés et les affrontements qui s’en sont suivis ont causé un grand nombre de déplacements. La grande majorité des habitants de Bocaranga, (15.000 personnes) et de Niem (8.000 personnes) s’est réfugiée dans la brousse où ils ne peuvent avoir accès à l’assistance humanitaire
« Encore une fois, les civils continuent de payer un très lourd tribut aux affrontements entre les groupes armés », s’est inquiétée la Coordinatrice humanitaire en RCA, Najat Rochdi, dans un communiqué. « Dans sa fuite, la population est non seulement coupée de l’assistance dont elle a tant besoin mais elle est aussi davantage exposée à l’adversité et aux exactions des groupes armés et à la destruction de leurs biens », a-t-elle ajouté.
Ces incidents dans l’ouest de la RCA surviennent alors que les actes de violence contre le personnel humanitaire dans cette zone avaient poussé plusieurs acteurs à suspendre temporairement leurs activités.