L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) s’est dit profondément choquée et attristée par les nombreuses personnes décédées et blessées à la suite d’une attaque aérienne contre le district de Mawza, dans le gouvernorat de Taëz au Yémen.
L’incident a été signalé mardi après-midi et le nombre de victimes civiles est encore en cours de vérification avec des rapports initiaux indiquant au moins 20 décès, notamment des femmes et des enfants. La plupart des personnes tuées appartiendraient à la même famille. Plusieurs blessés ont été transportés dans des hôpitaux à proximité pour être soignés.
Les personnes tuées lors de cette attaque se trouvaient dans le district de Mawza après avoir été déplacées du district voisin d’Al Mokha, qui connaît une intensification des hostilités.
Il y a deux millions de personnes déplacées au Yémen qui ont fui ailleurs dans le pays depuis le début du conflit mais continuent d’être menacées alors que le conflit affecte l’ensemble des gouvernorats.
Selon le HCR, ce dernier incident démontre à nouveau les dangers extrêmes auxquels sont confrontés les civils au Yémen, en particulier ceux qui tentent de fuir la violence. Il illustre également les difficultés à fournir une protection et une assistance humanitaire au Yémen.
Le HCR, en tant qu’organisme responsable de la protection dans le cadre de la réponse humanitaire coordonnée au Yémen, a demandé aux parties au conflit de faire le maximum pour protéger les civils et atténuer leurs souffrances.
« Une solution politique pacifique pour résoudre le conflit au Yémen est nécessaire pour mettre fin à la souffrance des civils », a insisté l’agence onusienne.