Selon de premières informations rapportées par la presse, une centaine de personnes dont des militaires et civils ont trouvé la mort jeudi dans l’attaque de la base de Brak al-Shati. Des informations qui, si confirmées, « peuvent constituer des crimes de guerre », a précisé le porte parole des Nations Unies.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, s’est dit profondément préoccupé par l’escalade militaire survenue la base aérienne de Brak al-Shati, dans le sud de la Libye.
« (Le Secrétaire général) appelle toutes les parties à faire preuve de retenue et à rétablir le calme », a déclaré son porte-parole, Stéphane Dujarric, dans un communiqué publié samedi soir.
Pour le chef de l’ONU, l’insécurité persistante en Libye est un rappel qu’il n’y a pas de solution militaire. « Le Secrétaire général exhorte donc toutes les parties prenantes libyennes clés à renouer avec le dialogue politique et à s’engager de manière constructive vers cet objectif », a souligné son porte-parole.
« Le Secrétaire général apprécie les efforts d’un certain nombre de pays régionaux et voisins pour leurs contributions visant à renforcer le dialogue entre les principales parties prenantes en appui du processus global mené par l’ONU », a ajouté son porte-parole.