Face aux doutes émis sur l’arrivée du TGV sur ligne à grande vitesse LGV à Toulouse, la mairie de Toulouse lance une pétition pour défendre l’arrivée du TGV en gare de Toulouse Matabiau.
A compter du 23 mars et jusqu’au 14 avril, une pétition sera ouverte sur le site TGV-Toulouse.fr pour soutenir la réalisation de la ligne à grande vitesse entre Toulouse et Bordeaux avec une mise en service en 2024. Cette initiative, lancée par la Mairie de Toulouse, vise « à créer une mobilisation citoyenne forte autour de ce projet d’intérêt général » a t on souligné du côté du Capitole.
Cette pétition permettra d’interpeller les candidats à l’élection présidentielle afin qu’ils affirment leur volonté de concrétiser cette LGV dans le respect du calendrier convenu et s’engagent sur le financement.
interpeller les candidats à l’élection présidentielle
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« Toulouse et sa Métropole, qui enregistrent la plus forte croissance démographique française et détiennent le record de création d’emplois privés, qui séduisent de plus en plus de grandes entreprises et de start-up ne peuvent rester plus longtemps à l’écart du réseau ferroviaire à grande vitesse. Je me bats depuis des années pour soutenir ce projet et défendre les intérêts de notre territoire. Le débat démocratique qui s’ouvre dans la perspective de la Présidentielle et des Législatives est un moment stratégique. Je propose à tous ceux qui veulent le TGV à Toulouse en 2024 de s’en saisir : il est possible de marquer des points décisifs maintenant ! J’appelle les habitants à nous rejoindre dans ce combat : il est urgent que les pouvoirs publics et les futurs responsables nationaux qui seront élus au printemps entendent la voix des Toulousains » a déclaré Jean-Luc Moudenc.
M. Moudenc a « oublié » que la Commission d’enquête publique a donné un AVIS DEFAVORABLE ! La pétition lancée par la mairie de Toulouse pourrait-elle avoir plus de poids que l’enquête publique ? Ce serait aggraver encore le déni de démocratie. Ce serait Toulousains contre Aquitains et Occitans. Ce serait folie contre raison.
M. Pépy propose une solution sage car une alternative existe : moderniser et sécuriser la ligne existante, pour 4 fois moins cher avec seulement 20 minutes d’écart (cf. Etudes Cabinet Claraco et Ecole de Lausanne).
Par ailleurs, il est reconnu que les LGV n’apportent rien aux territoires traversés ni aux villes intermédiaires. Qu’espère la florissante Toulouse avec une LGV qui la conduirait à Paris en 3 h 15 alors qu’elle peut rejoindre Paris par la navette aérienne en 1 heure ?
Que ces élus et décideurs accros de LGV soient enfin respectueux des finances publiques et cessent par leurs rêves d’en rajouter à nos 2200 milliards de dette…