Tarbes et les Hautes Pyrénées font face à une nouvelle journée de pollution de l’air aux particules fines ce mardi. Cette pollution est responsables de nombreuses maladies et décès à en croire les spécialistes de l’Organisation Mondiale de la Santé. S’il est impossible d’intervenir sur les causes météorologiques de cette pollution -situation anticyclonique et absence de vent-. Des solutions existent pour amoindrir les facteurs humains de cette pollution particulièrement dangereuse pour l’organisme : fumées industrielles, fumées de chauffages et émission de gaz automobiles
La préfecture des Hautes Pyrénées a décidé de prolonger l’arrêté interdisant la pratique de l’écobuage. Une bonne chose mais manifestement insuffisante. Dans d’autres villes touchées par la pollution des solutions ont été testées. Parfois avec succès. Quelles mesures mettre en place sans bouleverser l’économie locale ?
1- accroître l’offre de transports en commun et interdire certains accès aux voitures
Il s’agit d’agir sur les émissions de gaz produites par les automobiles. La solution de la circulation alternée, quelque peu inégalitaire, peut être remplacée, à l’instar des villes de Londres ou Strasbourg, par des interdictions pures et simples. Une solution qui exige en parallèle une offre de transports en commun accrue.
2- optimiser les aides locales à la rénovation énergétique des bâtiments
Des aides nationales et régionales existent. Mais la rénovation énergétique d’un immeuble demeure une opération financièrement élevée. Elle pourrait pourtant permettre de réduire fortement les émissions de gaz de chauffage.
3- envisager des restrictions plus sévères dans l’industrie et l’agriculture
4- Baisse de la vitesse autorisée sur les routes des territoires touchés par la pollution
Les spécialistes estiment que baisser des quelques unités la vitesse autorisée sur les routes permet de réduire les émissions de particules fines produites par les moteurs y compris diésel. Pourquoi ne pas exiger une réduction de la vitesse autorisée de 20 km/h en faisant baisser la vitesse maximale de 130 à 110 sur l’autoroute A64 et 70 sur les routes nationales du département ?