
« La Syrie saigne. Ses citoyens sont en train de mourir. Nous avons tous entendu leur appel à l’aide. En tant qu’humanitaires, nous faisons tout ce que nous pouvons. La semaine dernière, les dirigeants du monde sont venus à New York, se sont assis autour de cette table et se sont réunis dans des réunions au niveau ministériel, sans résultats tangibles », a dit M. O’Brien, responsable des affaires humanitaires des Nations Unies dans un discours devant les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le chef de l’humanitaire de l’ONU a souligné que les sept derniers jours avaient vu une intensification des attaques à travers le pays. « Des frappes aériennes à Deir ez-Zor en passant par les frappes aériennes et attaques terrestres à Alep, Hama, Homs, Idlib, dans le Grand Damas et dans d’autres gouvernorats, les combats se sont intensifiés en dépit d’une accalmie d’une semaine lorsque la cessation des hostilités a été rétablie, avec toutefois des violations de tous les côtés », a-t-il dit.
Depuis la fin de la trêve, le 22 septembre, plusieurs centaines de civils seraient décédés.