En session du Conseil départemental deux élus ont refusé de voter en faveur d’un voeux réaffirmant le droit à l’avortement.
A l’instar de toutes les assemblées élus, le conseil départemental de Haute Garonne vote régulièrement des voeux pour réaffirmer ses valeurs. Ce mercredi 19 octobre, la conseillère départementale PS de Toulouse Christine Stébenet a présenté deux voeux pour réaffirmer le soutient du département au droit à l’avortement inscrit dans la loi Veil.
Le premier voeux visait à réaffirmer « le droit à l’avortement » 41 ans après son adoption par l’Assemblée Nationale. Surprise lors du vote : deux élus ont refusé de voter en faveur de cette réaffirmation. Une position qui émeut de nombreux internautes toulousains sur les réseaux sociaux. « Preuve que, même 41 ans après son adoption, ce droit des femmes à disposer librement de leur corps est fragile et est remis en cause régulièrement par des mouvances réactionnaires et rétrogrades » a commenté l’élue toulousaine.
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Le deuxième voeux présenté par Christine Stébenet visait à introduire dans le droit positif un délit d’entrave numérique destiné à lutter contre la transmission d’information erronées sur le droit à l’avortement dans les médias numériques. Là encore, l’assemblée départementale a voté à une large majorité en faveur de cette pénalisation réclamée par certaines associations féministes. 6 élus ont voté contre.
– Le singulier de vœux est vœu (n’hésitez pas à corriger)
– Pourquoi ne pas nommer les élus n’ayant pas soutenu ces vœux ? On peut penser qu’ils assument leur position et leur choix ?
– A propos des « des mouvances réactionnaires et rétrogrades » on peut rappeler que les élus du Parti Communiste furent jusqu’en 1965 hostile à la contraception et à l’avortement (« le birthcontrol sert à couvrir les crimes du capitalisme », dit, en 1956,
Jeannette Vermeersch, au nom du Parti Communiste Français).