De violents affrontements entre manifestants et forces de police ont eu lieu lundi à Kinshasa, la capitale de la RDC. Selon les chiffres du gouvernement, 17 personnes, dont trois policiers, ont été tués et un nombre inconnu de personnes ont été blessées. D’autres sources signalent des chiffres beaucoup plus élevés, qui sont encore en cours de vérification. Près de 200 personnes auraient été arrêtées. La violence a continué dans la nuit de lundi à mardi et le siège de cinq partis politiques d’opposition ont été attaqués et mis à feu. Au moins deux autres personnes ont perdu la vie et trois autres ont été blessées ont indiqué des sources locales citées par les Nations Unies. De nouvelles émeutes ont éclaté ce mardi matin et des coups de feu ont été entendus.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a exprimé mardi sa profonde inquiétude suite à des violences en République démocratique du Congo (RDC). Le HCDCH a réclamé « une enquête crédible et impartiale » afin que les responsables de violations des droits de l’homme et d’actes criminels soient traduits en justice.