L’Office des drogues et toxicomanies vient de livrer sa dernière enquête sur les lycéens français et les drogues. L’étude réalisée en 2015 montre un léger tassement des consommations d’alcool, tabac ou cannabis. Mais cette année 2015 marque aussi l’apparition des Nouvelles Drogues de Synthèses. Les résultats de cette étude en détails :
Entre 2011 et 2015, l’expérimentation (au moins un usage au cours de la vie) de la cigarette a
reculé chez l’ensemble des lycéens quel que soit le niveau ou la filière suivie. Elle passe de 70 % à
61 %. L’usage quotidien est pour sa part globalement en baisse d’un quart, se situant en 2015 à 23 %
contre 31 % en 2011. Les filles et les élèves des filières professionnelles continuent toutefois à être
plus concernés par les conduites tabagiques. L’enquête ESPAD montre également que les usages
s’intensifient beaucoup au cours de cette période : alors que 2 lycéens sur 10 fument tous les jours
en classe de seconde (19 %), ils sont 3 lycéens sur 10 à fumer quotidiennement en terminale (28 %).
Les lycéens français se révèlent en 2015 moins souvent expérimentateurs d’alcool qu’en 2011 (87 %
vs 93 %) et globalement tous les niveaux d’usage de boissons alcoolisées sont orientés à la baisse.
Durant ces années de lycée, la consommation d’alcool est un comportement plus nettement
masculin : ainsi 20 % des garçons en ont un usage régulier (plus de 10 fois par mois) contre 10 % des
filles. Les alcoolisations ponctuelles importantes (API) sont aussi davantage le fait des garçons : 47 %
des garçons et 36 % des filles ont ainsi bu au moins une fois 5 verres d’alcool ou plus en une seule
occasion au cours du mois.
Les lycéens français restent premiers fumeurs de joints en Europe
L’usage au cours de la vie de cannabis concerne en 2015 un peu moins de lycéens qu’en 2011 : 44 %
contre 49 %. L’expérimentation du produit croît de moitié entre la seconde et la terminale passant
d’un tiers des élèves (35 %) à plus de la moitié (54 %). Toutes classes confondues, les jeunes
garçons, plus nombreux à être concernés par l’expérimentation, en sont aussi plus souvent
consommateurs occasionnels ou réguliers. Cet usage régulier (10 fois ou plus au cours des 30
derniers jours), qui s’avère stable entre 2011 et 2015 à 8 %, est ainsi le fait de 10 % des garçons et
de 5 % des filles.
À 16 ans, et même si leurs consommations sont en net recul, les jeunes élèves français continuent
de se positionner en tête du classement européen pour l’usage récent de cannabis. Le niveau
déclaré atteint 17 % contre 7 % en moyenne.
L’expérimentation des substances plus rares est rapportée par une minorité d’élèves. La cocaïne,
les champignons hallucinogènes ou l’ecstasy sont les drogues les plus souvent mentionnées. Toutes
substances rares confondues4
, le fait d’avoir déjà consommé l’une de ces substances est rapporté
par 9 % des lycéens, soit un taux inférieur à celui observé en 2011 (13 %). Ce sont plus souvent des
garçons que des filles (11 % vs 8 %) qui déclarent ces usages.
Pour la première fois, l’enquête a interrogé également les élèves sur les nouveaux produits de
synthèse (NPS) vendus sur Internet qui imitent les drogues illicites classiques et dont le nombre
s’est multiplié au cours des dernières années : 5 % des lycéens seraient concernés par leur
expérimentation, mais beaucoup d’entre eux déclarent ignorer s’ils ont réellement déjà pris un tel
produit.
2) Ces jeunes peuvent devenir tout à fait raisonnables s’ils ont les bonnes informations. L’alcool et le tabac tuant respectivement 37 000 et 70 000 personnes par an en France, ils doivent se montrer prudents aussi avec le cannabis.
J’aurais encore bien d’autres arguments mais pour répondre à ceux qui disent que c’est l’interdit qui fait augmenter la consommation je demanderais pourquoi, alors que la loi n’a pas changé, cette consommation diminuait (en France principalement) depuis 2003 et pendant 8 années consécutives jusqu’à ce que parvienne au pouvoir la gauche dont les 4 partis avaient dans leur programme la légalisation du cannabis et ont fait une propagande énorme depuis 2012… Quel cadeau empoisonné, n’est-ce pas ?
Et bien sûr, si c’est braver l’interdit qui est l’item, il ne changerait pas en légalisant le cannabis et il faudrait donc légaliser toutes les drogues, les armes à feu, les viols, la pédophilie…
1) Cannabis ? S’abstenir, SVP. Il faut pensez à sa santé et à sa descendance, ne pas faire de cadeau empoisonné si possible !
Je continue la suite du rapport scientifique sur les chromosomes.
« La consommation de cannabinoïdes chez l’Homme produit : une dispersion du matériel génétique cellulaire en plusieurs micronoyaux ; d’importantes modifications morphologiques des chromosomes= « effet clastogène » ; des erreurs de répartition du matériel génétique entre les cellules filles au cours de la division cellulaire ; un arrêt de croissance de certains tissus. »…
On constate donc une « pulvérisation » des chromosomes qui ensuite se reconstituent plus ou moins bien. Il en découle l’apparition de centres diffus d’informations appelés épigénétiques. Le plus grave est que ces mutations génétiques sont transmissibles à la descendance puis aux générations suivantes. En pratique, il s’agit d’anomalies de la division cellulaire et du fonctionnement de la cellule. En clair des maladies comme le cancer peuvent être induites chez les fumeurs de cannabis mais aussi chez ses enfants et petits- enfants etc. Il n’existe pas à ce jour de moyens de contrer cette explosion des chromosomes et encore moins d’y pallier de quelque manière ».
0 ) Tant mieux pour eux que de moins boire d’alcool et de fumer moins ! Par contre le cannabis actuel n’est plus le cannabis des années 80 : le taux de THC dans le cannabis ne dépassait pas les 2-3% de THC ce qui est bien loin des 25-30-voire 50% de THC de l’heure actuelle et même des plus concentrés encore tels que la WAX (80-90%) ou les Dragon balls (99%). Et les effets qui existaient alors étaient déjà connus, mais ces mêmes effets sont encore plus visibles scientifiquement maintenant. Les conséquences de l’usage du cannabis sont actuellement de mieux en mieux documentées. On sait qu’il peut entraîner des cancers du poumon, des psychoses, de la schizophrénie et des problèmes de fertilité. Comment les expliquer ? Il est facile de retrouver l’étude des Dr Reece et Hulse de l’Université de l’Australie de l’Ouest, publiée le 24 mai dernier. Dans la lettre XCIV du Centre National de Prévention, d’Etudes et de Recherches sur les Toxicomanies (CNPERT) il est fait référence à ce texte paru en juillet 2016 dans la revue de génétique Mutation Research,. Des explications sont données concernant les conséquences de l’usage du cannabis sur la santé. Ceci explique l’augmentation de la fréquence de certains cancers, sa génotoxicité (toxicité sur les gènes), sa tératogénicité (apparition de malformations fœtales de la descendance). « La consommation de cannabinoïdes chez l’Homme produit : une dispersion du matériel génétique cellulaire en plusieurs micronoyaux ; d’importantes modifications morphologiques des chromosomes= « effet clastogène » ; des erreurs de répartition du matériel génétique entre les cellules filles au cours de la division cellulaire ; un arrêt de croissance de certains tissus. »…