
Jean Marc Rouillan, ancien leader du groupe terroriste d’extrême gauche Action Directe, a été condamné à 8 mois de prison. Il a été reconnu coupable d’apologie du terrorisme. Il avait qualifié de « courageux » les auteurs des attentats de Paris du 13 novembre dernier.
Le Nouveau Parti AntiCapitaliste NPA de Haute Garonne a tenu faire part de son indignation via son compte facebook et son site internet pour pointer une décision « révoltante« . Jean Marc Rouillan, a décidé de faire appel de cette décision. Pour les partisans de Philippe Poutou ou Olivier Besancenot cette décision de justice « a été prise au plus haut sommet de l’Etat ».
Cette décision révoltante a été prise au plus haut niveau de l’appareil d’Etat et s’inscrit dans sa volonté d’assumer une vengeance à vie contre les militantEs d’Action Directe. Il est poursuivi en réalité pour des faits remontant à plus de trente ans, et pour lesquels il a purgé une peine.
Ce gouvernement par ailleurs particulièrement critiqué par le parti d’extrême gauche « Ce gouvernement est a utilisé la répression à un niveau inégalé, sa police et son armée tuent, mais ils se croient en situation de condamner Jean-Marc » indique le communiqué du NPA qui se termine par « Liberté pour Jean-Marc Rouillan ! Valls, Cazeneuve, ce sont vous les terroristes ! »
Jean Marc Rouillan, né le 30 août 1952 à Auch, est un militant d’extrême-gauche. Au cours des années 1970 et 1980, il mena des actions terroristes collectives qualifiées par leurs auteurs de « lutte antifasciste » (MIL, GARI, Action directe). Il est aussi connu sous le nom de Jann-Marc Rouillan à partir de 2002. Il a publié plusieurs livres. Arrêté en 1987 avec d’autres membres du groupe, il est condamné en 1989 à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de dix-huit ans, pour l’assassinat de l’ingénieur général de l’armement René Audran en 1985 et celui du PDG de Renault Georges Besse en 1986 (avec Wikipedia)




