Des militants de la CGT n’ont pas hésité à construire un mur devant la permanence parlementaire du député Christophe Borgel ce mardi matin à Toulouse.
Nouvelle action directe et pressions physiques contre un élu socialiste du département de Haute Garonne. Après les députées Martine Martinel et Catherine Lemorton c’est au tour du député et numéro 2 du Parti socialiste Christophe Borgel de subir les harcèlements politiques des opposants à la loi travail.
#Toulouse #CGT Même à 32h par semaine, qui voudrait embaucher un tel maçon? pic.twitter.com/bry7PJcjJF
— Pino (@Toulousoscopie) 17 mai 2016
Ils avaient envahi la permanence et piraté le compte facebook de la députée Lemorton, fait pression sur Martine Martinel, ils ont emmuré celle de Christophe Borgel. Ces militants CGT inspirés par l’appel de leur leader Philippe Martinez qui annonçait la semaine dernière « une multiplicité d’initiatives : manifestations, rassemblements, grèves, interpellation des parlementaires, occupations de permanences, blocage de centres économiques » ont, cette fois ci signé leur acte en apposant plusieurs affiches de leur syndicat.
Dans un communiqué le député de Haute Garonne a tenu à condamner ces actes qualifiés de « dégradation« . « A ce jour plus de trente parlementaires ont été victimes de ce type d’agissements. Ces actes n’ont rien à voir avec le débat démocratique ». Le droit de manifester est garanti dans notre pays, je respecte le point de vue de chacun. J’entends dire que ces actions constituent une réponse « faute de dialogue avec les organisations syndicales ». Je veux rappeler que l’ensemble des organisations syndicales ont été reçues à tous les niveaux de l’Assemblée nationale. Au plan local cet argument n’a pas de sens car j’ai toujours travaillé, depuis le début de mon mandat, avec cette volonté de dialogue, d’échange avec les personnes qui peuvent douter ou être en désaccord avec l’action gouvernementale » a souligné Christophe Borgel.