Députée socialiste de Haute Garonne fait état ce mercredi de formes de harcèlements politiques. Ces pressions sur des élus socialistes se multiplient dans la région.

Dans un post publié ce mercredi sur son compte facebook, la députée socialiste de Toulouse Martine Martinel fait état de « harcèlement au téléphone la nuit, messages, menaces sur les permanences où travaillent des
salariés« . Sans citer les éléments les plus extrémistes des opposants à la loi travail, Martinel pointe : » les ardents partisans de la démocratie » et des « méthodes lamentables« . Ces pressions ont notamment été formulées via le réseau social Twitter et dans l’entourage de la députée on précise qu’il est difficile de savoir, s’agissant de compte parfois anonymes, s’il s’agit de gauchistes ou de militants de droite. Mais force est de constater que les exactions se multiplient en France contre des élus socialistes.
Mardi soir, les participants à une manifestation sauvage ont tenté de prendre d’assaut la fédération PS de Haute Garonne à Toulouse avant d’être dispersés par des forces de l’ordre qui ont eu recours à des tirs de gaz lacrymogènes.
La semaine dernière, une autre députée socialiste de Toulouse, Catherine Lemorton, avait subi les actes de manifestants radicaux qui ont envahi sa permanence parlementaire située sur les boulevards. Des manifestants avaient momentanément piraté le compte facebook de la députée avant d’être délogés par les forces de l’ordre.
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La fédération du Parti Socialiste du Tarn et Garonne a été occupée par une vingtaine de militants CGT. Ailleurs en France plusieurs permanences ont été occupées ou dégradées.