Un groupe de 3 étudiants de l’école de d’ingénieur INP-ENSIACET de Toulouse embarquera le 15 octobre à bord de l’A310-ZERO G. Cet avion présente la particularité d’effectuer des vols paraboliques pour obtenir des conditions de pesanteur réduite ou d’apesanteur. Ils vont tester des matériaux auto cicatrisant qui pourraient permettre de réparer satellites, navettes ou robots. Leur secret ? Un composite polymère nouvelle génération.
matériaux auto cicatrisant pour satellite en orbite
Des élèves en dernière année d’école d’ingénieur, passionnés de science et d’aérospatiale, ont répondu à un appel à projet lancé par le CNES et la société Novespace. Le principe était de mettre en place en moins d’1 an, une expérience scientifique à tester dans des conditions d’apesanteur.
Les élèves ont souhaité tester en vol des solutions de matériaux auto-cicatrisant. Cette thématique a retenu l’attention du jury. On imagine facilement l’avancée technique si un satellite en orbite pouvait réparer de façon autonome ses dommages, suite à un impact ou un choc.
Le matériau étudié est un composite base polymère. L’objectif sera d’observer l’influence des phénomènes de capillarité et de gravité sur la cicatrisation d’une fissure modèle a indiqué l’école d’ingénieur.
un vol en apesanteur au départ de l’aéroport de Bordeaux
C’est au départ de l’aéroport de Bordeaux le 15 octobre, que les étudiants prendront place à bord de l’A310 ZERO-G pour tester leur matériau. Le vol durera 3h, au cours desquelles le pilote réalisera 30 paraboles en alternant montées et descentes et réalisant ainsi des périodes d’apesanteur. Ces vols sont généralement l’occasion pour les scientifiques des Agences Spatiales Nationales Européennes de conduire des expériences de physique fondamentale, mécanique des fluides, biologie, sciences des matériaux.