Près de 10 millions de travailleurs à temps partiel dans l’UE auraient préféré travailler plus indique lundi une étude publiée par Eurostat. Deux tiers d’entre eux sont des femmes.
Parmi les 44,1 millions de travailleurs à temps partiel que comptait l’Union européenne (UE) en 2014, 9,8 millions étaient en situation de sous-emploi, ce qui signifie qu’ils souhaitaient accroître leur temps de travail et étaient disponibles pour travailler davantage. Ceci représente 22,2% de l’ensemble des travailleurs à temps partiel et 4,5% de l’emploi total dans l’UE en 2014. La grande majorité des travailleurs à temps partiel en situation de sous-emploi dans l’UE étaient des femmes (67%).
Parallèlement à la population économiquement active, l’UE comptait en 2014 11,6 millions de personnes inactives âgées de 15 à 74 ans présentant néanmoins un certain attachement au marché du travail, de sorte qu’elles pourraient être considérées comme une potentielle main-d’oeuvre supplémentaire, équivalant à 4,8% de la population active de l’UE. Parmi ces personnes, 9,5 millions étaient disponibles pour travailler, mais ne cherchaient pas d’emploi – par exemple, des demandeurs d’emploi découragés – et 2,2 millions étaient à la recherche d’un emploi sans être immédiatement disponibles – par exemple, des étudiants à la recherche d’un emploi à commencer après l’obtention de leur diplôme. Cette potentielle main-d’oeuvre supplémentaire, de près de
12 millions de personnes dans l’UE en 2014, était majoritairement composée de femmes (57%).