Mis en examen jeudi matin, Gérard Trémège a riposté via son compte facebook dès jeudi après midi.
Le maire UMP de Tarbes, va rester combatif. Mis en examen jeudi à l’issue de 48 heures de garde à vue pour des faits qualifiés de « prise illégale d’intérêt, trafic d’influence passif et favoritisme », Gérard Trémège a riposté dès jeudi après midi. Via facebook celui qui avait été réélu dès le premier tour des dernières élections municipales a esquissé sa stratégie de défense. Trémège et ses conseils veulent aujourd’hui « démontrer qu’il ne s’est en rien enrichi à l’occasion de ses mandats de Maire« . Sur les éléments de procédure, Maître Didier Seban, avocat conseil du chef de l’UMP en Hautes Pyrénées, devrait déposer « dans les jours qui viennent » une requête en nullité de cette mise en examen. Me Seban va plaider en droit sur une atteinte aux droits de la défense a indiqué le communiqué. Par ailleurs, celui qui annonce rester maire de Tarbes malgré sa mise en examen appelle au respect de la présomption d’innocence et au secret de l’instruction.
Le maire UMP de Tarbes Gérard Trémège a été mis en examen jeudi matin à Pau, laissé libre et placé sous contrôle judiciaire. Les magistrats en charge du dossier ont considéré, à l’issue de 48 heures de garde à vue, de plusieurs perquisitions notamment au domicile de Trémège, de plusieurs interrogatoires qu’il existe des « indices graves et concordants » pour qualifier les faits commis des délits de « prise illégale d’intérêt, trafic d’influence passif et favoritisme ». Dans ce dossier complexe, 8 autres personnes ont été mises en examen ces dernières heures dont la compagne de Gérard Trémège, deux chefs de service de la municipalité et un architecte.