L’UMP 31 n’a pas donné de consignes de votes dans les cantons de Haute Garonne où ses candidats ont été éliminés au premier tour. Dans la presse et sur les réseaux sociaux, la stupeur domine.
La fédération UMP de Haute Garonne a décidé d’appliquer pour les élections départementales 2015, la doctrine nationale du « ni ni » adoptée sous la présidence Copé et confirmée sous celle de Sarkozy. Cette consigne, critiquée à gauche mais aussi au centre droit, à l’UDI, consiste à ne pas appeler les électeurs UMP à voter en faveur d’un candidat non Front National dans l’hypothèse d’un duel FN-PS au second tour d’une élection.
Claude Raynal, sénateur de Haute Garonne
Avec cette décision, le Maire de Toulouse déchire le voile de centriste bon teint qu’il s’efforce de donner à voir et s’aligne sur la position « ni-ni » du Président de l’UMP Nicolas Sarkozy.
Je regrette et condamne avec la plus grande fermeté cette décision.
En Haute Garonne, plusieurs second tour opposeront dimanche pour le second tour des départementales 2015 des candidats de la majorité départementale à des candidats estampillés Marine Le Pen. Pourtant présenté comme proche d’Alain Juppé, favorable au front Républicain, Jean Luc Moudenc ne s’est pas exprimé. Ce silence est vivement critiqué sur les réseaux sociaux depuis lundi et ce mardi matin à gauche comme chez certains centristes qui pointent à la fois l’identité du FN et son programme politique, incompatible avec la droite classique.