Dans le département de Haute Garonne, le PS fait mieux que résister. Au lendemain du second tour, la droite UMP UDI est mal placée pour prendre la majorité de la prochaine assemblée départementale. Plus surprenant encore, le PS est en position de force dans la plupart des cantons urbains de Toulouse.
Sauf surprise au soir du second tour des élections départementales en Haute Garonne, le Parti socialiste conservera la majorité au sein de la nouvelle Assemblée départementale. La droite, malgré la victoire de Jean Luc Moudenc aux dernières municipales à Toulouse et dans plusieurs villes de l’agglomération, n’est pas parvenue au premier tout à séduire suffisamment d’électeurs pour inquiéter la gauche. Le Front national progresse fortement, non seulement dans les cantons ruraux mais également à Toulouse et surtout Muret. Dans certains bureaux de vote, les candidats de Marine Le Pen dépassent ceux de la droite classique.
A Toulouse, les candidats sortants : Jean Michel Fabre, Alain Gabrielli, Jean Louis Llorca, Patrick Pignard ou Jean Jacques Mirassou sont en ballottage très favorable. En tête dès le premier tour de scrutin, ils peuvent espérer un bon report de voix des alliés traditionnels du PS. La situation est plus compliquée pour le binôme Serge Soula, Isabelle Hardy dans un canton redessiné mais « traditionnellement de droite ».
Les nouveaux candidats du parti socialiste réalisent eux aussi des bons scores. Sur le canton Toulouse 7 Camille Pouponneau et Arnaud Simion dépassent la barre des 30% et relèguent les candidats UMP UDI à plus de 5 points. Patrick Jiména, conseiller général sortant est lui éliminé dès le premier tour. Vincent Gibert et Marie Claude Farcy sont eux aussi au delà des 30% et peuvent, dans un canton où le FN a réalisé de très bons scores, bénéficier d’un report de voix des candidats de gauche éliminés au premier tour. Maxime Boyer et François Roncato ont proches des 30% dans cette nouvelle circonscription.