Le candidat du parti socialiste à remporté dimanche face à la candidate du Front Nationale, une élection législative partielle. Les enseignements de ce scrutin.
1 le parti socialiste conserve la circonscription de Pierre Moscovici. Le groupe socialiste à l’assemblée nationale ne perd pas un membre.
1 bis entre le 1er et le 2e forte mobilisation des abstentionnistes. Le taux de participation d’un deuxième tour hautement médiatisé a fortement progressé. Le vote nul ou blanc à été très élevé.
2 le parti socialiste remporte sa première élection partielle depuis de nombreux mois. Il est cependant mal aisé d’en tirer des conclusions pour la politique nationale. Ou de perspective pour le prochain scrutin départemental.
3 la candidate du Front National perd l’élection mais progresse fortement en nombre de bulletins exprimés.
4 le candidat de l’UMP et ceux de la gauche radicale éliminés au premier tour. Pas d’effet Tsipras dans cette élection. Les candidats de la gauche de la gauche réalisent de faibles scores. Le candidat UMP, par sa mauvaise implantation et ou sa mauvaise campagne ne s’ est pas qualifié pour le second tour.
5 l’UMP se divise mais maintient sa position du ni ni. Juppé, NKM, Raffarin ou Larcher se sont prononcés pour un front républicain et un vote PS. Ils ont été mis en minorité par le bureau national du parti qui maintient sa doctrine du ni ni notamment défendue par Bruno Le Maire. Sarkozy a tenté de nuancer cette position prise sous la présidence Copé mais n’a pas été suivi par la majorité des ténors de son parti.