Le tribunal des Prud’hommes de Toulouse a jugé hier que le licenciement des salariés de Molex n’était pas fondé sur des causes réelles et sérieuses. Cette décision a été assorties d’importants dommages et intérêts pour les 190 ex salariés qui avaient introduit ce recours. Molex pourrait faire appel de cette décision. A Toulouse, cette victoire a été commentée. Le président de la région Midi Pyrénées a estimé que « C’est une nouvelle étape dans la reconnaissance du bien-fondé des revendications des ex-salariés de Molex. L’an dernier, la cour d’appel de Toulouse avait acté que la maison-mère, la société Molex Inc., ne pouvait pas s’exonérer de sa responsabilité dans les licenciements. C’était une décision assez rare en France qui a fait date. Aujourd’hui, les Prud’hommes confirment que ces licenciements n’avaient pas de justification économique. Le combat des Molex en sort renforcé et les ex-salariés confortés dans la reconnaissance de leur droit. » Pierre Izard a quant à lui souligné que « C’est une grande victoire pour les salariés de l’usine qui ont toujours contesté l’argument économique de la décision de fermeture de l’usine. »