
« C’est tragique de voir que les Syriens les plus vulnérables sont privés de nourriture et qu’ils payent le prix fort d’un conflit politique dont l’issue est incertaine », a déclaré la Directrice exécutive du PAM, Ertharin Cousin. « Nous appelons toutes les parties prenantes à nous accorder un accès sans entraves à toutes les régions du pays. Le PAM devrait pouvoir venir en aide à ceux qui ont faim ».
« La voie vers la stabilité politique et le rétablissement de la confiance en Syrie commence par une étape importante. Il faut assurer que personne ne meure de faim, par manque d’accès aux médicaments ou à cause du froid, alors que les travailleurs humanitaires sont à proximité, prêts à intervenir, mais interdits d’accès », a-t-elle souligné.
La Syrie représente la situation d’urgence la plus complexe pour le PAM, puisque l’agence doit faire face à des difficultés bureaucratiques, à l’insécurité sur les routes du pays, à la fermeture des autoroutes ainsi qu’aux sièges de plus de 40 villes qui empêchent les civils de sortir et de faire rentrer l’aide humanitaire.
Le PAM a affirmé avoir besoin de plus de deux milliards de dollars pour aider plus de 7 millions de Syriens, qui ont urgemment besoin d’aide alimentaire. Parmi eux, 4,25 millions sont en Syrie et 2,9 millions sont réfugiés dans les pays voisins.




