Les appels à manifester se multiplient à Toulouse contre la réforme du droit de l’IVG en Espagne. A l’appel de plusieurs collectifs, associations et partis politiques cette manifestation aura lieu samedi 1er février 14h square Charles de Gaulle à Toulouse.
Une deuxième manifestation contre la réforme du droit de l’IVG en Espagne est organisée samedi à Toulouse. La première avait réuni début janvier plusieurs centaines de personnes. Cette 2e manifestation du 1er février à Toulouse devrait réunir de nombreux toulousains. De nombreuses associations et partis politiques appellent à y participer.
Le parti socialiste de Haute Garonne
Alors qu’une grande manifestation a lieu à Madrid en ce 1er février, le Parti socialiste de la Haute-Garonne réaffirme son engagement dans la défense du droit à l’IVG et appelle ses militant-e-s et sympathisant-e-s à se joindre à la manifestation toulousaine samedi. A l’heure où l’Assemblée nationale a renforcé le droit à l’Interruption Volontaire de Grossesse en supprimant la notion de « situation de détresse » inscrite dans la loi pour autoriser un avortement, les Socialistes européens s’engagent contre la remise en cause du droit à l’IVG en Espagne par le gouvernement Rajoy et appellent à manifester dans de nombreuses villes européennes. En Haute-Garonne, le rassemblement aura lieu le 1er février à 14 :00 square Charles de Gaulle (derrière la place du Capitole).
Le NPA 31
Le NPA 31 appelle à manifester ce samedi 1er février à 14h (départ square De Gaulle) en solidarité avec les femmes en Espagne qui seront également dans les rues, ce jour là, pour défendre le droit à l’avortement. Le gouvernement espagnol veut faire adopter un projet de loi, n’autorisant les avortements que dans le cas de mise en danger de la vie de la mère ou dans le cas d’un viol avéré, remettant en cause les acquis de la loi de 2010. Ce projet est une attaque d’ampleur contre les droits des femmes, le droit de choisir et de disposer de son corps. Nous serons également là pour défendre la liberté fondamentale de toutes les femmes à disposer de leur corps, pour l’égalité réelle entre les hommes et les femmes En effet, depuis les années 2000, les politiques d’austérité ont entraîné la fermeture de 120 centres IVG en France, ainsi que la disparition de plannings familiaux. Mais également en Europe, où le parlement européen a rejeté le projet de lois, entérinant le droit des femmes à disposer de leur corps (dont le droit à l’avortement). Contre la main mise des églises et des états sur nos corps au côté des femmes espagnoles, notre corps nous appartient, défendons notre droit de choisir !
Le Parti de Gauche 31 appelle à résister aux attaques contre l’IVG en Espagne
Les droits des femmes subissent en Espagne la plus violente attaque depuis le franquisme. Une attaque sur un des symboles de l’émancipation des femmes : le droit à l’avortement. Ce droit est à la croisée des batailles féministes : le droit de refuser d’être enfermée dans son destin de mère, réduite à sa capacité d’enfanter et le droit à la santé au regard des conditions abominables dans lesquelles s’exercent de nombreux avortement dans les pays où il est interdit. Le choix de sa maternité ou non est un droit !Le Parti de Gauche 31 appelle donc au rassemblement qui se tiendra ce samedi 1er février à 14h00 au square Charles de Gaulle à Toulouse en soutien aux femmes espagnoles en lutte. Jean-Christophe Sellin, tête de liste « A Toulouse, Place au Peuple! » sera présent. Le Parti de Gauche et le Front de Gauche défendent à toutes les échelles ce droit, y compris au sein de l’Union Européenne où nous défendons la clause de l’européenne la plus favorisée et l’inscription du droit à l’avortement dans les traités.
« Des associations et des féministes solidaires réunies en Assemblée Générale »
Ceci est inacceptable, une fois de plus on légifère sur le ventre des femmes. Nous sommes solidaires de nos camarades d’Espagne car nous pensons que les femmes doivent pouvoir disposer seules de leurs corps. Nous exigeons le retrait de ce projet de loi aux conséquences désastreuses ; seules les femmes qui en auront les moyens pourront se payer un avortement, les autres seront condamnées à avorter par leurs propres moyens ou à garder le produit d’une grossesse non désirée avec les conséquences sanitaires, psychologiques, économiques que l’on sait.
La ligue des droits de l’homme
Depuis des années, nous souhaitons une vraie loi-cadre contre les violences faites aux femmes, en nous inspirant du modèle espagnol. En 2010, le gouvernement Zapatero avait vaincu les conservatismes en donnant aux femmes espagnoles le droit à l’avortement. Il avançait ainsi dans le sens de la Déclaration et du Programme d’action internationale de Pékin, qui réclamait en 1995 « la reconnaissance et la réaffirmation expresses du droit de toutes les femmes à la maîtrise de tous les aspects de leur santé, en particulier leur fécondité ».
Aujourd’hui, cette Espagne mitoyenne, si proche de nous, qui vient pratiquement de supprimer le droit des femmes à l’interruption volontaire de grossesse, est brutalement renvoyée en arrière. Sur fond de crise économique et sociale, les idées traditionalistes et familialistes l’ont emporté.
Cette véritable catastrophe, qui renvoie les femmes à un statut d’inférieures, menace de se répandre en Europe. Les extrêmes droites entendent constituer un lobby européen anti-avortement et mener une propagande active, de l’Espagne à la Pologne, à l’Irlande et aux autres pays de l’Union.
La Ligue des droits de l’Homme exprime sa solidarité aux femmes et aux hommes qui, en Espagne, combattent aujourd’hui la perte d’une liberté fondamentale. En France, elle attend des partis et des candidats aux prochaines élections européennes la dénonciation claire de ce recul et un engagement en faveur du progrès de l’égalité des femmes et des hommes, qui passe nécessairement par la reconnaissance des droits spécifiques des femmes.
Osez le féminisme 31 appelle à manifester à Toulouse ce samedi 1er février (14H) contre la loi anti IVG espagnole
Osez le féminisme 31 rappelle que chaque année dans le monde 5 millions de femmes sont hospitalisées pour des complications sévères liées à des avortements clandestins (avec des cintres, aiguilles à tricoter, etc) et 47 000 en décèdent. En réalité 60% de la population mondiale vit dans un pays où l’IVG est interdite ou fortement restreinte. Ce type de loi réactionnaire voulu par le gouvernement Rajoy ne réduit donc pas le nombre d’avortements et pourrait avoir un double effet: les femmes qui ont les moyens d’avorter à l’étranger pourront trouver des hôpitaux surs, celles qui n’ont pas les moyens utiliseront des techniques dangereuses voire mortelles. Parce que le droit des femmes à disposer de leur corps doit être inaliénable partout dans le monde, nous vous invitons tou-te-s nos militant-e-s et sympathisant-e-s à manifester samedi 1er février à 14h !
C’est au moins un « mec » qui écrit cela!!! monsieur Crazymad
Encore une Manif qui va rassembler 30 personnes et qui n’intéresse personne !!!
Vive l’Espagne, Vive la Vie ! Et aux chio…s la culture de Mort.