Les allées François Verdier ont été le théâtre d’un hommage fort mardi soir. Cent ans après le début de la Première Guerre mondiale les élus locaux ont rendu hommage à leurs combattants. Ils sont quelques 4 000 Toulousains à avoir donné leur vie pendant ce conflit.
Les alentours du Monument aux morts sont bloqués par les forces de police. Au milieu de la route, des gradins ont été installés. Des soldats aux bérets rouges sont aperçus un peu plus loin. Les portes drapeaux et la flamme qui danse sous le Monument François Verdier donnent les explications à la foule qui se masse petit à petit. La Première Guerre mondiale célèbre son centenaire, à Toulouse.
17h. Sous l’instrumentalisation de la Marseillaise, jouée par l’orchestre de l’armée, le ministre délégué aux Anciens combattants, Kader Arif, fait son arrivée. S’en suit la lecture de lettres de poilus par des élèves du lycée Ozenne et du collège Vauquelin. Les enfants rendent un premier hommage aux soldats haut garonnais morts pour la France.
Après de forts applaudissements, Michel Pech, représentant du Maire de Toulouse, Pierre Cohen, fait son discours. « Toutes les 12 secondes en moyenne, tous les jours, un combattant est mort pendant cette guerre » rappelle l’élu de la Mairie de Toulouse. Une phrase choc pour garder « la mémoire ». La mémoire, un point important que réclame aussi Martin Malvy, Président du Conseil régional Midi Pyrénées : « Il faut rappeler aux jeunes la folie auxquels sont confrontés les peuples ». Ne pas commettre les mêmes erreurs que dans le passé. Voilà le mot d’ordre de la cérémonie.
Sous les yeux du corps armé et de la foule, Kader Arif est appelé au pupitre. Le ministre délégué à la Défense souligne « l’histoire riche de la Haute-Garonne » et poursuit son discours sur les « valeureux soldats du Midi ». Un hommage réel, remis d’actualité avec un petit mot sur les soldats français présents sur les fronts africains notamment.
Enfin, Pierre Cohen vient déposer une gerbe de fleurs sous le Monument François Verdier. Une cérémonie basée sur la mémoire, surtout auprès des plus jeunes. Après un dernier discours et avant l’arrivée de la pluie, se termine cette première phase de la commémoration du centenaire de la Première Guerre Mondiale.
Pierre Caron