Les salariès de Molex ont obtenu une importante victoire jeudi dans le conflit qui les opposent à leur ancien employeur. La Cour d’appel de Toulouse a reconnu la maison mère Molex située aux Etats Unis, co employeur des anciens salariès du site de Villemur sur Tarn. Donc co responsable. Une décision qui ouvre la voix à une mise en cause de la maison mère devant les prud’hommes de Toulouse dans l’action que mènent plusieurs dizaines d’anciens salariès de Molex. Lesquels contestent le caractère « économique » de leur licenciement et réclament d’importants dommages et intérêts.
Dans ce conflit social qui avait fait la Une de la presse française en 2008 et 2009, la décision des juges a été saluée par de nombreux caciques.
Martin Malvy, président du conseil régional Midi Pyrénées
« L’arrêt de la cour d’appel vient conforter les salariés de Molex dans les revendications qu’ils n’ont cessées de porter et que nous avons soutenues. La reconnaissance de la qualité de co-employeur de la maison-mère, la société Molex Inc., confirme sa responsabilité dans les licenciements des Molex. C’est une décision, assez rare en France, qui je l’espère fera date. Les maisons-mères ne peuvent pas se défausser de leurs responsabilités en cas de licenciements économiques. Les licenciements ne peuvent pas être économiques quand il s’agit d’une restructuration industrielle conduite par un groupe qui n’est pas en difficultés financières. C’est une étape décisive dans le combat des Molex qui leur permettra de poursuivre l’entreprise aux Prud’hommes et ainsi de faire reconnaître leurs droits ».
Joël Bouche, premier secrétaire fédéral du parti socialiste Haute Garonne
Suite à la décision favorable de la cour d’appel de Toulouse dans la bataille juridique qui oppose les anciens salariés de Molex et la maison-mère américaine, ce jeudi 7 février, le Parti Socialiste de la Haute-Garonne s’associe à la satisfaction des victimes de ces « licenciements boursiers », basés sur la seule spéculation financière. En reconnaissant la maison-mère américaine Molex Inc. comme co-employeur des 283 licenciés, la justice ouvre donc la possibilité aux Molex d’attaquer la filiale américaine aux prud’hommes, ce qui représente d’ailleurs une nouvelle jurisprudence en la matière. Engagé dès la première heure dans le combat aux côtés des salariés et des délégations syndicales, le PS 31 se réjouit d’un tel arrêt, qui fera date, le cas des Molex et leur incessant combat pour le respect du droit devenant ainsi une référence en France. Cette décision est porteuse d’espoir car elle donne de nouveaux arguments juridiques à tous les salariés qui luttent contre des patrons voyous et ouvre la voie à une réparation devant les prudhommes. L’exécutif de la Fédération socialiste de la Haute-Garonne espère rencontrer rapidement les représentants syndicaux afin de faire le point avec eux sur ce dossier et réitérer le soutien des socialistes à ces femmes et ces hommes victimes d’une indécente injustice jusqu’ici.
Pierre Izard, président du conseil général de la Haute-Garonne
« Soutenant depuis le début le long combat des « Molex », le Conseil Général se réjouit de cette victoire juridique des salariés de l’entreprise qui leur ouvre droit à une juste réparation des préjudices subis. En condamnant clairement des pratiques financières inacceptables, cette décision fait jurisprudence et conforte dans notre pays le droit social des salariés. »
Ces extases devant une procédure vaine sont dérisoires comme navrantes pour les illusions entretenues chez les gens crédules . Qui va donner l’assaut à l’entreprise américaine ? avec quelle épée de bois ? Si pareille pantomime est chose politiquement correcte , ne nous étonnons pas de voir la défiance se répandre partout.