Ce sont des erreurs qui peuvent ralentir ou suspendre une carrière politique. A l’issue des élections législatives du printemps dernier, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a saisi le conseil constitutionnel pour cause de non-dépôt des comptes de campagne dans le délai légal. Dans la région plusieurs candidats ont été déclaré inéligibles. Certains condamnés à 3 ans d’inéligibilité ne pourront pas participer aux élections municipales.
La décision est tombée vendredi. Et il n’y a pas d’appel possible. A la suite d’erreurs ou de retards dans le dépôt des comptes de campagne plusieurs candidats ont été privés de certains de leurs droits politiques. Stephane Diebold qui se présentait sur la 4e circonscription de Haute Garonne a été le moins durement sanctionné : un an d’inéligibilité.
Jérémy Collot et Jean Pierre Albouy ont été condamné à des peines plus lourdes de 3 ans d’inéligibilité. Céline Bara candidate dans la 1ere circonscription de l’Ariège s’est vue sanctionnée de la même peine par le conseil constitutionnel. Dans le Gers, Bruni Dienot a été déclaré « à tout mandat pour une durée d’un an à compter de la présente décision ».



