L’affaire Karachi rebondit aujourd’hui avec l’ouverture d’une enquête judiciaire contre l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy. Cette affaire complexe se décompose en de nombreuses ramifications : attentat et éventuel financement politique illégal-. Nicolas Sarkozy est visé pour des faits qualifiés de « violation du secret de l’enquête et de l’instruction. Son ministre de l’intérieur Brice Hortefeux et son ancien conseillé communication Franck Louvrier sont également visés par cette enquête. Le journal lemonde.fr qui révèle les faits indique qu’il s’agit d’une enquête diligentée à la suite d’une plainte de l’ avocat des victimes de l’attentat. Policiers et magistrats veulent savoir pourquoi et comment l’Elysée a pu publier un communiqué dans lequel est affirmé : « S’agissant de l’affaire dite de Karachi, affirmait le communiqué, le nom du chef de l’Etat n’apparaît dans aucun des éléments du dossier. Il n’a été cité par aucun témoin ou acteur de ce dossier (…). Cela apparaît dans les pièces de la procédure. »