François Fillon et Jean François Copé ont quoi qu’il arrive, perdu la bataille du parti. Les deux hommes avaient décidé d’une campagne dure pour prendre la présidence de l’UMP. Et éventuellement construire un templin pour la présidentielle de 2017. Mais la séquence se termine de la pire des façons pour les deux hommes. Dans la perspective des futures primaires UMP pour désigner le candidat à l’élection présidentielle, Fillon et Copé ont perdu des points ce week end. Et leurs partisans, à l’instar de ceux de Ségolène Royal et Martine Aubry devraient longtemps, très longtemps rester divisés. En cause : la soupçons de fraude et les attaques ad hominem qui ne peuvent avoir qu’une seule conséquence : l’impossibilité de réunir des troupes pour les prochaines échéances. Ce qui ne signifie en rien que l’UMP a perdu les prochaines élections intermédiaires. Mais il est certains que l’image de Copé et Fillon ressort écorné de cet épisode.
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Alain Juppé est resté éloigné de ce combat. N’apparaissant que très peu dans les médias ces derniers temps. Et refusant de se prononcer clairement pour l’un ou pour l’autre des candidats à la présidence de l’UMP. Sa sortie du jour, comme médiateur, bons offices entre Copé et Fillon, lui fait gagner des points. Il se place de facto au dessus de la mêlée. Un bon point pour celui qui pourrait bientôt considérer, que l’heure est enfin venu. Autres ténor de l’UMP à ressortir renforcés des élections internes : ceux qui précisément, n’ont pas pu ou voulu participer à cette bataille : Nathalie Kosciusko-Morizet et Xavier Bertrand. Tous deux ne font pas mystère de leurs ambitions, et Fillon comme Copé sont des adversaires aujourd’hui dans la difficulté …