Le parti socialiste avait eu son difficile congrès de Reims entre Ségolène Royal et Martine Aubry. L’UMP traverse une grave crise avec le duel Fillon Copé. Les deux candidats à la présidence de l’UMP se sont déclarés vainqueur du vote.
Dimanche, après plusieurs mois de campagne, les militants UMP à jour de leurs cotisations étaient invités à aller voter pour François Fillon ou Jean François Copé. Et désigner le nouvel homme fort du principal parti d’opposition. Les militants UMP se sont mobilisés en masse. De longues minutes d’attente étaient nécéssaires dimanche pour accéder au bureau de vote. A Toulouse, comme dans toute la France. A l’issue de cette journée de vote, les deux candidats, François Fillon et Jean François Copé ont clamé leur victoire. La commission électorale de l’UMP reconte les bulletin. Qui sera le vrai chef de l’UMP ? Qui que soit le vainqueur, cette longue bataille, parfois très dure, et qui se termine, surtout par une confusion totale, devrait laisser des traces au sein du principal parti d’opposition.
En Haute Garonne comme dans toute la France, le scrutin est marqué par un forte mobilisation des adhérents. Selon la direction actuelle du parti dans le département, la participation atteindrait les 57 %. « Ce taux de participation est nettement supérieur à celui observé, non seulement pour les précédentes élections internes de l’UMP en 2002 et 2004 » a souligné l’homme fort de l’UMP dans le département, Jean Luc Moudenc.
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« Dans l’attente des résultats définitifs au plan national, nous disons notre souhait que Jean-François Copé et François Fillon travaillent ensemble au cours des trois années à venir, au service de notre famille politique et de notre pays » ont encore commenté Moudenc et Arribagé.
En Haute Garonne, c’est Jean François Copé qui sortirait vainqueur du duel avec un score de 62,21 %. Il est à noter que des partisans de François Fillon ont fait état de soupçons de fraude en Haute Garonne. Des soupçons qu’a écarté la direction de l’UMP 31 dans un communiqué dimanche soir en expliquant « il a été noté un écart de 21 voix entre le nombre de suffrages exprimés et le nombre d’émargements sur un total de 2718 suffrages exprimés pour l’élection à la présidence de l’UMP. Nous tenons à souligner qu’aucune contestation n’a été formulée ni au cours du scrutin ni lors du dépouillement. Cet écart, qui ne peut s’expliquer que par des phases de très forte affluence, est infime au regard du nombre de votants ».
