
Toulouse. Le Congrès du parti socialiste c’est maintenant Partout l’ombre du président de la République François Hollande plane. A Toulouse, Harlem Désir succédera officiellement à Martine Aubry. Vendredi première journée, de nombreux ténors du PS sont arrivés : le maire de Lyon, Gérard Collomb, celui de Paris Bertrand Delanöe. Les présidents de chambre sont également là : Jean Pierre Bel en régional de l’étape et Claude Bartolone. Ségolène Royal s’est déjà exprimée. Les ministres sont attendus samedi. Le ministre des finances Pierre Moscovici prendra la parole samedi fin de matinée. Le Premier ministre Jean Marc Ayrault est lui annoncé pour la fin d’après midi. Pour l’heure François Hollande n’est pas prévu dans le programme.

Dans Toulouse, les militants des fédérations cherchent l’accès au parc des expositions où se tient le congrès. Depuis la station de métro Palais de Justice, ces socialistes de Seine Saint Denis cherchent sur un plan. Et sous la pluie. Quelques centaines de mètres plus loin, l’accès à l’ile du Ramier où se situe le parc des expos est sévèrement quadrié par les forces de l’ordre. Certains policiers demandent un passe, une invitation ou une carte du PS pour accéder sur l’île du Ramier. D’autres en civils scrutent chaque visage. Vigipirate.

Sous la pluie, sur un bras de la Garonne, des détritus souillent les rives de la petite Garonne et surprennent les congressistes arrivés à pied. Enfin le Hall d’entrée. Des militants de la fédération de Haute Garonne accueillent les visiteurs. Et distribuent les badges. La traditionnelle sacoche est attribuée à chacun des congressistes. On y vante la douceur de vivre dans le département de Haute Garonne. Un programme des évènements artistiques du moment.

Des stands forment un jardin avant l’accès à la salle de conférences. La presse, les jeunes socialistes, la fondation Jean Jaurès, font face à un stand consacrée à la gastronomie locale. Les gourmets peuvent repartir avec un saucisson de porc noir … Dans les allées, les journalistes, nombreux, interrogent les caciques. ça et là des camarades discutent. A la buvette, Julien Dray discute. Plus loin, les ténors marseillais sont interviewés.

Enfin l’accès au coeur du congrès : la salle de conférence où siègent les orateurs et les délégués. Un immense amphithéâtre où le service d’ordre du parti filtre les accès. Le public écoute les orateurs. Vendredi après midi, les débats sont consacrés à l’international. Les représentants des partis socio démocrates se succèdent à la tribune pour exposer leur vision. Ségolène Royal fait un discours remarqué. L’ancienne candidate à l’élection présidentielle appelle à soutenir l’action du gouvernement.

François Hollande fera t il le déplacement à Toulouse ? Partout les conversations fusent sur les premiers mois du gouvernement. L’économie et le chômage sont au coeur des préoccupations. Il est loin le temps du congrès de Reims et les profondes dissensions entre socialistes. Ce congrès de Toulouse est manifestement apaisé. Les mines et les visages sont souriants.

Les invitations pour les réunions de sensibilités circulent de bouche à oreille. Les coulisses où se discutent les questions tactiques, sont tout aussi importantes que les séances plénières… François Hollande passera t il à Toulouse ? Les camarades se croisent, moment de retrouvailles avec des militants perdus de vu ou rencontrés sur facebook. Chacun se donne rendez vous pour la journée de samedi.

J’ai très tot accompagné mon père à des réunions de section du parti socialiste, il ne connaissait pas les dossiers de la Mairie et il ne connaissait pas la vie interne du parti, mais il avait voté Mitterrand, de condition modeste il avait le cœur à gauche dans les années 70 et 80, j’ai fait du journalisme mais il demeure très difficile de connaitre la vie interne exacte des Partis politiques de droite ou de gauche, je crois qu’il faut un engagement important et s’investir vraiment pour connaitre son Parti, je reste déçu par les confrontations les rivalités les luttes fratricides, et puis à chaque niveau de décision il faut avoir les compétences pour dominer les dossiers, je considère que le role du citoyen demeure une base essentielle, la transparence, et SURTOUT RESOUDRE LES PROBLEMES DE LA POPULATION.