« Je trouve très inquiétante l’interdiction de la gay pride 2012 de Belgrade. Elle constitue une restriction du droit à la liberté de réunion » a déclaré Keith Whitmore, Président du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe, en réaction à la décision des autorités municipales. « J’appelle le maire de Belgrade à reconsidérer sa décision. »
« Dans sa Résolution n°230 de 2007 relative à la liberté de réunion et d’expression des personnes LGBT (lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenre), le Congrès a appelé les collectivités locales à créer les conditions de l’exercice de cette liberté au niveau local et à mettre en œuvre des mesures raisonnables et appropriées pour que ce type de manifestations licites puissent avoir lieu.
« La liberté de réunion et d’expression est un droit fondamental des citoyens garanti par la Convention européenne des droits de l’homme que les collectivités locales ont le devoir de protéger de pair avec les gouvernements nationaux, dans le cadre de la mise en œuvre des droits de l’homme dans leur commune. Interdire les gay prides va à l’encontre de cette obligation et ne fait qu’ajouter à l’inquiétante montée de l’homophobie en Europe », a déclaré le président.