Sanofi a annoncé mardi matin un plan stratégique pour les prochaines années. Des centaines d’emplois seront supprimés. Sanofi n’a cependant pas pris de décision sur son site toulousain. Le député de la circonscription sur laquelle est installé le site du géant pharmaceutique a vivement réagi à cette annonce. Le socialiste Christophe Borgel a ainsi formulé « cinq exigences »
1) la mise en place d’un dialogue social transparent, sérieux, assumé avec les organisations syndicales. SANOFI évoque un groupe de travail sur l’avenir du site de Toulouse : il est indispensable que les représentants des salariés y soient
associés estime le député Borgel. 2) le maintien de la recherche à Toulouse 3) une collaboration accrue avec le projet de l’Oncopôle 4) l’engagement de SANOFI en matière de recherche et développement dans notre pays 5) la diminution du nombre d’emplois concernés par la restructuration et en tout état de cause, qu’elle n’autorise aucun licenciement sec.
« Pour le maintien de ce groupe avec ses activités de recherche à Toulouse, je resterai mobilisé aux côtés des salariés de SANOFI » a d’ores et déjà annoncé un député combatif.