A l’invitation du Président de la République, en présence du Premier ministre et de plusieurs membres du Gouvernement, les Présidents de Région, dont Martin Malvy et Ségolène Royal ont participé ce mercredi 12 septembre 2012 à une réunion de travail à l’Elysée. Ce conseil a acté 15 engagements destinés à créer de l’emploi et participer au redressement de la France. Et esquissé les contours d’une nouvelle étape de décentralisation.
« François Hollande et Jean-Marc Ayrault nous ont clairement affirmé en réponse aux questions que nous avions posées, d’abord que la banque publique d’investissement dédiée aux très petites entreprises, aux petites et moyennes entreprises et aux entreprises intermédiaires, serait « régionalisée » c’est à dire que les Régions y auront toute leur place du niveau national au niveau local, notamment dans les comités d’engagement. Un calendrier précis a été annoncé dont la première étape sera le passage en Conseil des ministres en octobre » a précisé le président de la région Midi Pyrénées à la sortie de cette réunion.
« Il nous ont ensuite confirmé que la gestion des fonds européens territorialisés serait effectivement transférée de l’Etat vers les Régions avec une possible première étape dès 2013. C’est là essentiel et c’est ce que nous souhaitions pour pouvoir participer comme chefs de file en matière économique à l’indispensable redressement du pays » a souligné Martin Malvy.
« L’acte signé entre le chef de l’Etat et l’Association des Régions de France cet après midi, les 15 engagements qu’il porte, le contenu de nos trois heures d’échanges sur l’économie, l’innovation et la formation professionnelle, entre autres, anticipent de bonne manière les futures lois de décentralisation. Elles seront, avec les simplifications qui devront en résulter, l’une des conditions du redressement. Nous nous sommes engagés à y participer sans oublier de rappeler au Président de la République combien la dernière réforme fiscale a été volontairement destructrice pour les Régions et qu’il sera nécessaire, pour qu’elle aillent au bout de ce qu’il attend d’elles, qu’elles puissent bénéficier rapidement de nouvelles recettes, ce dont François Hollande a convenu » a encore commenté celui qui fut ministre du budget de François Mitterrand.