Quelles ramifications aux attentats de Mohamed Merah qui ont coûté la vie à 7 personnes à Toulouse et Montauban ? A cette question, plusieurs thèses ont été publiquement exposées. Les services de renseignements intérieurs (DCRI) avaient placé sur écoute plusieurs proches de Mohamed Merah avant son passage à l’acte. Mais le directeur de la DCRI avait lui, publiquement affirmé, que Merah s’était « auto radicalisé ». Les juges en charge du dossier tentent eux de savoir si Merah a effectivement agi seul. Pourquoi ? Comment ? Et, éventuellement avec qui ? A ce stade de l’enquête, les juges d’instruction ont interrogé lundi le frère ainé de celui surnommé « le tueur au scooter ».
Les magistrats cherchent à savoir si Abdelkader Merah a eu un rôle dans la radicalisation de son frère. Et plus précisément, si celui ci peut être accusé de complicité dans les attaques qui ont, notamment causé la mort de 3 enfants. Selon son avocat, le ténor Me Dupond-Moretti, Abdelkader Merah reconnaît avoir participé au vol du scooter utilisé pour les tueries mais nie avoir eu connaissance des intentions de son frère. Le frère ainé du « tueur au scooter » surveillé par la DCRI, selon des éléments déclassifiés et présentés par la presse, pour sa proximité avec la mouvance islamiste radicale devrait être réentendu par les magistrats.
Photo Toulouse7.com capture d’écran (c) TF1