En sa qualité de secrétaire national de l’UMP en charge du commerce extérieur, Gérard Tremege, maire de Tarbes et président du groupe Républicains & Territoires au conseil régional, a tenu à réagir aux déclarations du Premier ministre Jean-Marc Ayrault qui a récemment annoncé vouloir résorber le déficit du commerce extérieur (hors énergie) d’ici la fin du quinquennat. C’est un objectif ambitieux a déclaré Tremege mais « auquel on ne peut que souscrire » a t il précisé.
Pour relever ce défi, il faut, toutefois, agir sur les causes profondes de nos contreperformances à l’export : la désindustrialisation de notre économie, la perte de compétitivité de notre
appareil productif et le faible nombre d’entreprises de taille intermédiaire (ETI) a commenté celui qui a été sévèrement battu lors des dernières élections législatives dans le départements des Hautes Pyrénées.
« Si la création attendue pour l’automne d’une banque publique d’investissement (BPI) destinée à faciliter l’accès au crédit des PME et ETI va dans le bon sens – il conviendra, cependant, de
veiller à ce que les statuts de la BPI lui permettent d’opérer en partenariat étroit avec la Coface et Ubifrance ainsi qu’avec les Régions qui devront être associées à sa gouvernance – il
est, en revanche, regrettable que le Premier ministre ait repoussé au printemps 2013 les décisions en matière de compétitivité de nos entreprises (en particulier industrielles) et chargé,
en attendant, Louis GALLOIS d’une mission dont les conclusions sont déjà connues » a rajouté le désormais secrétaire national de l’UMP.
‘En effet, si nous n’engageons pas immédiatement – en l’espèce, chaque mois qui passe est un mois perdu – les indispensables mesures d’allègement du coût du travail qui pèse sur nos
entreprises, il est illusoire d’espérer gagner la bataille de l’export. Sans ce « choc de compétitivité » dont notre économie a besoin, les mesures d’accompagnement de nos
entreprises à l’international (renforcement du crédit impôt recherche et du crédit impôt export, création de guichets uniques en région…) ou la mise en œuvre d’une « diplomatie
économique » ne seront que cautère sur une jambe de bois » a conclu l’élu tarbais