Dans un contexte de violences et d’atrocités, et en l’absence de signes tangibles du gouvernement syrien de respecter ses engagements, le Secrétaire général a exhorté jeudi la communauté internationale à agir de façon coordonnée et unie pour mettre fin à la crise dans ce pays. « La Syrie se trouve à un moment crucial, et nous aussi », a estimé M. Ban Ki-moon lors d’une séance plénière informelle de l’Assemblée générale, prévenant des risques que le pays risque ne bascule dans la guerre civile.
Cette réunion a été organisée au lendemain des massacres de Houla, où 108 personnes, dont 49 enfants, ont été tuées, et de Mazraat al-Qubeir, ou de nombreuses victimes seraient également à déplorer, selon des informations que tente actuellement de vérifier la Mission de supervision des Nations Unies en Syrie (MISNUS).
« Nous condamnons ces actes de barbarie et renouvelons notre détermination à veiller à ce que les coupables soient traduits en justice », a déclaré le Secrétaire général.
Il existe selon M. Ban, « trop peu d’indications » que le gouvernement syrien respecte ses engagements dans le cadre du plan en six points de l’Envoyé spécial conjoint des Nations Unies et de la Ligue des Etats arabe pour la crise en Syrie, Kofi Annan, également présent lors de cette séance de l’Assemblée. Plusieurs éléments de l’;opposition ont déclaré de leur côté ne plus vouloir respecter les engagements qu’ils avaient pris en vertu du plan.