Le Haut-Représentant pour la Bosnie-Herzégovine a affirmé mardi devant le Conseil de sécurité que l’année 2012 pourrait être « l’année du changement » pour l’intégration euro-atlantique de ce pays. « En Bosnie-Herzégovine, il y a maintenant, pour la première fois depuis longtemps, un processus politique fondé sur le dialogue et une disposition au compromis. Si les dirigeants de la Bosnie-Herzégovine honorent les engagements pris, l’année 2012 pourrait être l’année du changement pour l’intégration euro-atlantique », a affirmé M. Valentin Inzko, qui était venu présenter son rapport biannuel
L’année 2012 a bien commencé, a assuré M. Inzko. Il a rappelé la désignation, le 10 février, d’un président croate du Conseil des ministres, « plus de 16 mois après les élections », puis, le 9 mars, la signature par les dirigeants des six partis politiques dans la coalition au pouvoir d’un accord sur le règlement des problèmes de propriété et l’utilisation des biens militaires et publics.
M. Inzko a également évoqué l’adoption de la loi relative à l’aide de l’État et de celle relative au recensement, en précisant qu’elles étaient toutes deux importantes pour le processus d’adhésion à l’Union européenne.
Le Haut-Représentant a estimé qu’il était essentiel de poursuivre les efforts en faveur de l’intégration européenne car « l’avenir euro-atlantique est le seul avenir possible pour la Bosnie-Herzégovine », a-t-il soutenu.
Au titre des défis qui persistent, le Haut-Représentant a indiqué qu’à ce jour, le pays n’a toujours pas été en mesure d’adopter un budget pour l’année 2012.
Il a également évoqué l’existence de difficultés « troublantes » liées à la mise en oeuuvre des Accords de Dayton et à l’intégrité territoriale et à la souveraineté nationale de la Bosnie-Herzégovine.