Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l;Homme (BCNUDH) est issu de la fusion en février 2008 de la Division des droits de l’homme (DDH) de la Mission des Nations Unies en RDC et du Bureau du Haut commissariat aux droits de l’homme (HCDH) en RDC.
Alors que le rapport ne répertorie pas de manière exhaustive les violations des droits de l’homme et actes de violence, les violations documentées incluent des incidents tels que des menaces de mort contre des défenseurs des droits de l’homme ayant tenu une conférence de presse au cours de laquelle ils ont dénoncé les réformes; des mauvais traitements et arrestations de civils pour le seul port de tee-shirts d’un parti de l’opposition; des convocations répétées à l’Agence nationale de renseignements; des mauvais traitements d’un civil pour avoir posé une question « antipatriotique » et l’arrestation et des mauvais traitements de quatre individus pour avoir eu une discussion politique dans un salon de coiffure.
« La préparation des élections a eu lieu dans un climat où les libertés d’expression et d’association étaient limitées », constate le rapport. « La liberté d’expression est essentielle en période électorale dans la mesure où les personnes ne peuvent effectivement exercer leur droit de vote que s’ils sont en position de prendre une décision avisée. »
« Au regard des violences engendrées par les élections de 2006, ainsi que la situation générale particulièrement précaire des droits de l’homme en RDC, les élections de 2011 (présidentielles et parlementaires) constituent un défi majeur pour les droits de l’homme, la sécurité et la consolidation de la démocratie dans le pays », ajoute le document. Les élections sont prévues le 28 et constitueront les deuxièmes élections démocratiques de l’histoire de la RDC depuis l’indépendance du pays en 1960.
La plupart des violations perpétrées impliquent directement des agents de la Police nationale congolaise ou de l’Agence nationale des renseignements.