C’est Jean François Briançon qui l’annonce en direct jeudi matin sur son compte Twitter : « Le Grand #Toulouse vient de proposer l’aménagement de deux aires de grands passages des gens du voyage sur le site de Montredon ». Réuni à Balma, le Grand Toulouse débat ce matin d’une centaine de propositions. Certaines techniques. D’autres très politiques. Comme celle dédiée aux gens du voyage. Le site de Montredon se situe sur la commune de l’Union, entre la route de Lavaur et l’autoroute A68.
Depuis la loi du 5 juillet 2000 relative à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage les communes et les départements sont astreintes à de nouvelles obligations. Ainsi, dans chaque département, au vu d’une évaluation préalable des besoins et de l’offre existante, notamment de la fréquence et de la durée des séjours des gens du voyage, des possibilités de scolarisation des enfants, d’accès aux soins et d’exercice des activités économiques, un schéma départemental prévoit les secteurs géographiques d’implantation des aires permanentes d’accueil et les communes où celles-ci doivent être réalisées.
Les communes de plus de 5 000 habitants figurent obligatoirement au schéma départemental. Il précise la destination des aires permanentes d’accueil et leur capacité. Il définit la nature des actions à caractère social destinées aux gens du voyage qui les fréquentent.
Le schéma départemental détermine les emplacements susceptibles d’être occupés temporairement à l’occasion de rassemblements traditionnels ou occasionnels et définit les conditions dans lesquelles l’Etat intervient pour assurer le bon déroulement de ces rassemblements.