Les jours se suivent et se ressemblent à la corbeille. Et ce malgré les tentatives d’apaisement signées des plus hautes autorités politiques européennes. Apeurés par une faillite de la Grèce et les risques de non remboursement des créances grecques, les investisseurs fuient massivement les valeurs bancaires cotées à Paris. Avec une crainte bien réelle sur une fermeture du robinet à crédit et un impact sur l’économie réelle. Conséquence les valeurs bancaires chutent et les autres valeurs suivent le mouvement.
Dans ce véritable marasme, le secteur bancaire est le plus touché par les baisses. La valeur de l’action BNP ParisBas baisse de 12,35 %, celle de la Société générale de 10,75 %. L’action Crédit agricole chute de 10,64 %. Une dégringolade qui fait suite à celles des semaines précédentes.
L’indice CAC 40 continue sa descente sous la barre symbolique des 3000 points pour s’établir lundi soir à 2 854 points. La crise touche aussi la marché monétaire. La valeur de l’Euro face aux autres devises chute.