A l’occasion d’une réunion du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à Vienne, en Autriche, le chef de cette agence onusienne, Yukiya Amano, a rappelé lundi qu’il était nécessaire de tirer les leçons de la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi en mars 2011.
M. Amano a également de nouveau appelé la République islamique d’Iran, la République populaire démocratique de Corée et la République arabe de Syrie à coopérer avec l’AIEA et à se conformer aux normes internationales en matière de sécurité nucléaire.
« Après Fukushima Daiichi, la chose la plus importante est de garantir la transparence, construire de la confiance et satisfaire les attentes du public. Mais ce sont les actions qui comptent, pas les mots », a déclaré M. Amano dans un discours devant le Conseil des gouverneurs.
Le 11 mars dernier, un tremblement de terre suivi d’un tsunami sans précédent a dévasté les côtes japonaises, endommageant sérieusement le site nucléaire de Fukushima Daiichi.
Le Directeur général de l’AIEA s’est félicité de la rédaction d’un plan global destiné à renforcer la sûreté des réacteurs nucléaires à travers le monde. « Avec ce plan, nous allons passer de la phase de planification à la phase de mise en oeuvre. Un engagement ferme et durable de tous les Etats membres est nécessaire pour la pleine mise en oeuvre de ce plan d’action », a-t-il martelé.