Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a exprimé mercredi « sa profonde inquiétude sur la détérioration de la situation sécuritaire et l’escalade de violence dans l’Etat du Sud-Kordofan », au Soudan, et a exhorté les parties en conflit à cesser les affrontements.
Les affrontements ont provoqué « le déplacement de dizaines de milliers de personnes et ont mis le personnel des Nations Unies directement en danger », a dit mercredi le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU dans une déclaration.
Ban Ki-moon a exhorté les parties « à immédiatement cesser toutes hostilités et à permettre l’accès inconditionnel par voies aérienne et terrestre de la Mission des Nations pour le Soudan (MINUS) et des agences humanitaires à toutes les parties du Sud-Kordofan afin de fournir une assistance vitale aux populations affectées et de garantir la sûreté et la sécurité du personnel des Nations Unies ».
Le Secrétaire général de l’ONU a salué « les efforts menés par le Groupe de mise en oeuvre de haut niveau de l’Union africaine pour aider les parties à résoudre leurs différends au travers de moyens politiques pacifiques et encourager les parties à atteindre un accord aussi vite que possible », a-t-il conclu.
Le HCR dénombrait mardi 41.000 personnes déplacées dans l’Etat du Sud-Kordofan. A Kadugli, la capitale du Sud Kordofan, malgré l’environnement hostile, des agences humanitaires ont réussi à livrer des vivres et des biens de secours à environ 6.000 personnes déplacées.