Plus que jamais pressée par la communauté internationale de mettre fin à ses agissements meurtriers, la Syrie continue de mater la révolte dans le sang. Les quelques 1200 victimes dénombrées ne semblent en rien ébranler la posture du clan Assad, qui continue de déployer police et armée dans tout l’ouest du pays.
Si Le Monde dénombre aujourd’hui prés de 9000 réfugiés syriens en Turquie, auxquels s’ajouteraient 5000 autres au Liban, les chiffres ne cessent d’augmenter. Un afflux massif de réfugiés qui a fait réagir le Premier Ministre turc Erdogan, qualifiant selon le quotidien international français la répression « inacceptable » et « atroce ». Ce dernier recevra par ailleurs aujourd’hui Hassan Turkmani, émissaire spécial du président syrien, pour « évoquer les développements en Syrie ».
Une fois en Turquie, les langues syriennes se délient. En plus de décrire les horreurs de la répression – ces témoignages sont les seules sources disponibles contradictoires à la communication du régime -, elles racontent un phénomène qui semble prendre une relative ampleur : la désobéissance et la désertion des militaires.
Le quotidien libanais l’Orient le Jour revient sur l’histoire d’un militaire ayant interrogé un dignitaire religieux sunnite, cheikh Mohammad Saïd Ramadan al-Bouti, sur ce qu’il devait faire si l’ordre de tirer sur une foule pacifique lui était donné. La réponse fut sans équivoque : « celui auquel on ordonne de tuer sans raison ne doit pas se conformer à un tel ordre, même s’il sait qu’il sera lui-même tué pour ne as avoir obéi ».
Si les indications des religieux sont contradictoires avec celles du pouvoir, le dilemme est souvent remporté par la raison. Beaucoup de soldats n’osent contredire aux ordres, par peur de représailles sur leur famille. Situation dont nul ne peut prédire l’avenir avec exactitude, même si la donne pourrait changer. La liberté d’expression retrouvée des refugiés et les moyens de communication, à l’origine du Printemps Arabe, pourraient bien faire évoluer le rapport de force.



Malgré la non existence d’infos sur les médias français, je confirme : des centaines de milliers de syriens défilent pacifiquement et joyeusement à Damas en ce moment même….
Si la syrie ne tombe pas après
– les attaques de bandes armées étrangères ou recrutées sur place provenant de villes frontalières (liban, jordanie, irak et turquie)
– la création de milliers de faux comptes facebook via les états unis
– la fausse démission d’ambassadeur
– la création de personnes fantomes comme la blogueuse de Damas
– la création de réseau parallèle téléphonique dont le commandement si situe dans l’immeuble du ministère des télécommunications à Beyrouth
C’est parce que le peuple syrien est instruit, intelligent et averti et ne veut ni d’un avenir à l’irakienne, ni à la lybienne….!
Laissons les décider de leurs réformes sans détruire le pays pour leur faire payer la reconstruction…