« L’AFP ayant indiqué que j’ai séjourné dans un palace tunisien en 2006 aux frais du régime tunisien, je tiens à préciser les faits suivants : au mois d’août de cette année là, après une traversée de quatre jours, en provenance du continent, sur mon voilier équipé par un ami, son fils et l’un de mes neveux, nous arrivons au port de Sidi Bou Saïd » indique aujourd’hui le ministre de la défense Gérard Longuet.
« Je demande une place au port en déclinant mon identité. L’accueil est cordial et le directeur du port m’indique peu après qu’un responsable de l’Office du Tourisme souhaitait nous rencontrer mon ami et moi. Je lui indique que les deux adultes souhaitaient dormir à The Residence de Gammarth, où je serai joignable. Le lendemain, nous déjeunons avec ce responsable et nous évoquons le tourisme nautique et son développement en Tunisie. Je navigue depuis 30 ans en Méditerranée » souligne le ministre.
« Avant de retourner sur le continent, je passe une deuxième nuit à The Residence et, en quittant l’hôtel, la réception m’annonce que je dois mes seuls frais de téléphone et de consommation, la chambre ayant été prise en charge par notre interlocuteur tunisien dont j’ai oublié le nom à ce jour. Cet avantage doit représenter en 2006, la somme de 300 euros par personne que nous aurions pu payer l’un et l’autre. J’ai considéré qu’il s’agissait d’un geste de relations publiques pour
assurer la notoriété des ports tunisiens » précise Gérard Longuet.
« Je n’exerçais à l’époque aucune responsabilité collective autre que sénateur de mon département. En trente ans de carrière, je n’ai jamais évoqué le régime tunisien pour le combattre ou le soutenir estimant ne pas être suffisamment compétent sur ce sujet. En revanche, je le suis pour la navigation à voile. Pour autant je n’ai plus eu l’occasion à titre personnel ou professionnel de me rendre en Tunisie depuis cette date » a conclu le ministre de la défense Gérard Longuet.


