Lors d’une conversation téléphonique avec le Premier ministre japonais, Naoto Kan, sur les conséquences dramatiques du séisme et du tsunami, le Secrétaire général, Ban Ki-moon, a une nouvelle fois proposé mercredi l’assistance de l’ONU, si le Japon en fait la demande.
« Le Secrétaire général a exprimé à nouveau sa sympathie et ses condoléances à la population du Japon » et a « salué les moyens très importants mis en oeuvre pour venir en aide aux victimes », a indiqué le porte-parole du Secrétaire général dans un communiqué.
Précisant que Ban Ki-moon et Naoto Kan avaient notamment abordé la situation à la centrale nucléaire de Fukushima, où plusieurs réacteurs ont été endommagés, le porte-parole a indiqué que le Secrétaire général restait « très préoccupé » par la situation, « tout en appréciant les efforts du gouvernement du Japon pour contenir les risques pour la population ».
Depuis quelques jours déjà, des experts de l’Equipe des Nations Unies pour l’évaluation et la coordination en cas de catastrophe (UNDAC) sont sur place pour assister les autorités japonaises. Basée à Tokyo, l’équipe onusienne, qui compte sept experts venus de France, du Royaume-Uni, de Suède, dInde et de République de Corée, apporte son aide pour la gestion des informations et des offres internationales d’assistance.
A la demande des autorités japonaises, une équipe d’appui technique de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) devait également être envoyée dans la zone affectée de la centrale nucléaire de Fukushima.