La Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour la réduction des risques de catastrophe, Margareta Wahlström, a appelé mercredi dans un rapport les pays à mieux coordonner leurs actions afin de réduire l’impact des catastrophes naturelles telles que les inondations, les tremblements de terre et les ouragans.
« Le rapport souligne le besoin des pays à conduire des évaluations qui mèneront au développement de plans mis en oeuvre par des institutions et bien financés, mieux coordonnés et plus fiables », a déclaré Margareta Wallström dans son rapport publié mercredi.
« Bien que les défis soient complexes, nous avons les connaissances, les moyens et les ressources pour les relever », a-t-elle ajouté en soulignant que « le renforcement des capacités des communautés demandait de nouvelles formes de partenariats public-privé dans les secteurs politique, économique, financier et dans le domaine de la recherche ».
Le rapport pointe notamment que de nombreux pays ont des feuilles de route et des plans d’urgence mais peu ont les moyens de leur mise en oeuvre. Le nombre de lois adoptées ces cinq dernières années relatives à la réduction des risques et des catastrophes est symptomatique de ce problème, estime le rapport.
Le document souligne aussi le besoin de créer une « demande sociale » pour la réduction des risques de catastrophes de manière à ce que les citoyens fassent pression sur les gouvernements pour la mise en oeuvre de ces plans.