Lundi le Bureau du Procureur de la Cour Pénale Internationale a déclaré qu’il devait à présent décider s’il y a lieu d’ouvrir une enquête concernant d’éventuels crimes contre l’humanité commis en Libye depuis le 15 février 2011.
Devant l’Assemblée générale, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est félicité mardi de l’ensemble de ces actions. Il a souligné que la Charte des Nations Unies était claire : « il est de notre devoir de nous lever pour défendre les droits de l’homme, le progrès social et de meilleurs standards de vie ». « Le monde a parlé d’une même voix : nous demandons l’arrêt immédiat des violences contre les civils et le plein respect de leurs droits fondamentaux y compris la liberté de parole et d’assemblée pacifique », a-t-il ajouté.
« Un vent de changement souffle au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. De la Tunisie à l’Egypte, de Bahreïn jusqu’au Yémen et au delà, les peuples de la région demandent de nouveaux droits et de nouvelles libertés », a souligné le chef de l’ONU. « Dans mes discussions avec les dirigeants de la région, dans chaque pays, j’ai constamment exhorté à la retenue, au dialogue ouvert à tous et par-dessus tout au respect des aspirations du peuple », a-t-il conclu.
Le président de l’Assemblée générale de l’ONU, Joseph Deiss, a appelé pour sa part « à prouver que l’Assemblée générale est un instrument fort au service de la paix, la sécurité et la prospérité ».
« Nous devons être unis et résolus dans notre détermination à promouvoir les valeurs fondamentales de la Charte. C’est notre responsabilité pour chaque homme et chaque femme qui espère et qui lutte pour ses droits », a-t-il conclu.