La révolution tunisienne fait exemple dans les pays arabes. Des centaines de milliers de manifestants se sont rassemblés vendredi pour réclamer le départ du président égyptien Moubarak. Plusieurs bilans font état de morts au Caire et dans d’autres villes. Les précédentes manifestations avaient été moins suivies et la journée de vendredi semble marquer un tournant en Egypte. Face à la rue, le président Moubarak est intervenu vendredi soir à la télévision. A l’instar de Ben Ali à la veille de sa fuite, Moubarak a annoncé se séparer de son gouvernement et envisager des réformes mais ne démissionne pas. Malgré le couvre feu, des rassemblements de protestations se sont tenus, selon la presse, dans plusieurs villes dans la nuit de vendredi à samedi.
Ancien militaire, Hosni Moubarak se présente à l’élection présidentielle égyptienne anticipée d’octobre 1981 suite à l’assassinat d’Anouar el-Sadate.
Vice-président de la République, il remporte l’élection présidentielle le 13 octobre 1981 et prête serment le lendemain. Il devient aussi président du Parti national démocratique. Il exerce le pouvoir depuis cette date.
Pour l’heure, il semblerait que les manifestants jugent les annonces de Moubarak insuffisantes. Les gouvernements occidentaux réclament plus de liberté et de réformes économiques, politiques et sociales visant à améliorer le bien-être de la population égyptienne.
Une question centrale se pose désormais : dans ce pays de 85 millions d’habitants, pilier du monde arabe, voisin de la Libye, du Soudan et surtout d’Israël, que fera l’armée égyptienne dans ce bras de fer aux accents révolutionnaires.
Photo CC/Presidenza della Repubblica/Toulouse7.com : le président Moubarak en visite à Rome, octobre 2009
Quand la justice est à l’étroit
La force devient le droit
Plus de secret pour personne
Il est temps de changer la donne
Egypte ! Cause promise…
Aiguise ***********
Le malin qui avait sur toi la main mise
Dévore-toi toi-même s’il te répète encore une fois
Que c’est toi qui récolte, quand c’est lui qui sème…
Ce qui fleurit sans toi le matin, le soir doit mourir.
Ce qui meurt avec toi le soir, le matin, doit refleurir.
Parce que ton destin t’appartient
Réécris-le avec ta propre main
Et chasse du pouvoir
Celui qui t’a empêché d’entrevoir
Le grand soir…
Tu ne peux pas laver l’affront
En deux temps, trois soulèvements
Il faut continuer d’aller de l’avant
Jusqu’à triompher de tous tes démons
Parce que tu as envie de vivre une vraie vie,
Tu ne crains ni la mort,
Ni la loi du plus fort…
Reprends les rennes, ma reine !
Et épargne à tes enfants mille et unes peines…