En Côte d’Ivoire la volonté des forces de sécurité loyales au Président sortant, Laurent Gbagbo, d’arrêter et de fouiller les véhicules des Nations Unies est inacceptable, a déclaré vendredi le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Martin Nesirky.
« Je veux dire clairement que l’appel des forces ivoiriennes de défense et de sécurité loyales à M. Gbagbo à arrêter et fouiller les véhicules des Nations Unies est une violation grave de l’Accord sur le statut des forces et de la résolution 1962 (2010) du Conseil de sécurité. Cet appel est donc inacceptable », a-t-il dit lors d’un point de presse au siège des Nations Unies à New York.
Il a également réitéré sa condamnation « de l’utilisation de la radio télévision d’Etat, RTI, pour diffuser de fausses informations sur les Nations Unies et sa mission, l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). » Il a aussi condamné les obstacles destinés à empêcher la mission de maintien de la paix de poursuivre ses activités légitimes et mettre en oeuvre son mandat octroyé par le Conseil de sécurité.
Le porte-parole du Secrétaire général a répété que « les attaques contre les civils et les Casques bleus constituent des crimes selon le droit international, ainsi l’incitation à commettre de tels crimes ». « Les auteurs de tels actes seront tenus pour responsables », a-t-il ajouté.