Le Crash de l’Airbus A330 d’Air France qui reliait Rio de Janeiro à Paris s’est crashé en mer le 1er juin 2009. Aucun survivant sur les 228 personnes présentes à bord. Malgré d’intenses recherches maritimes, seuls 3% de la carlingue et une cinquantaine de corps, sur les 228 personnes à bord, ont été repêchés. Les boîtes noires enregistrant les principales données de vol n’ont pas été retrouvées. Plusieurs experts avaient alors mis en avant la défaillance des sondes Pitot comme principales causes du crash.
Un an et démi après ce terrible accident, le dossier rebondit sur le terrain judiciaire. Dans un rapport remis à la justice par Air France et que la presse s’est procurée, la compagnie aérienne rejette sa responsabilité et accuse les fabriquants Airbus et Thalès de négligence.
Selon ce dossier, Air France aurait fait état d’incidents sur ces fameuses sondes Pitot et les deux entreprises, toujours selon Air France “ont considéré ces événements comme mineurs et sans conséquence potentiellement catastrophique ».
Selon la presse, Airbus n’a pas souhaité pour l’heure réagir à ces accusations.
Photo Toulouse7.com Capture d’écran BFM TV, les recherches pour retrouver corps et débris de l’avion ont été relancées jeudi. Les débris retrouvés lors des premières recherches avaient été transportés à Toulouse pour étude.
